En magie, rien n’est jamais simple, quoi qu’on en pense. On tombe sur des bouquins, on les lit, mais peu d’entre nous pousse la lecture jusque dans le monde matériel, jusqu’à expérimenter les indications du livre. On se dit « tiens, c’est intéressant ça, il faudra que j’essaye ! » Et puis on repose le livre et on retourne à sa vie courante. Ma vision de la magie est bien différente. J’aime comprendre par l’expérience. Je ne repose pas le livre tant que je n’ai pas validé une information par sa mise en pratique et, parfois, cela peut m’emmener très loin ! Nous allons voir ici comment un simple outil de la pratique, diffusé via un ouvrage de magie du XVème siècle, peut nous forcer à pousser très loin nos investigations. Cette démarche est très importante en magie, et j’espère qu’elle vous servira dans votre propre parcours et ce, au-delà des informations que vous allez obtenir sur cette page.
Comme certains le savent, j’écris actuellement pour mon éditeur, les éditions Trajectoire, un ouvrage qui portera sur les égrégores. Lorsque j’écris un ouvrage, les parties « pratiques » sont toujours tirées de ma propre expérience. Il ne me viendrait pas à l’idée de décrire une technique que je n’aurais pas tentée, de peur d’entraîner mon lecteur vers des pratiques douteuses ou inefficace.
Selon le sujet du livre, soit je tire l’expérience de mon passé, soit j’élabore des techniques en correspondance avec l’objet dudit livre. L’idée étant d’alterner entre le « classique » ou le « traditionnel », et le « moderne » ou « l’inédit ». Tout cela demande du temps (et souvent des moyens !), chose pour laquelle je suis bien incapable de mettre moins d’un an à écrire un livre ! Certaines techniques s’élaborant sur la durée, je suis souvent surpris par la fréquence de sortie d’ouvrages de certains auteurs, mais bon, cela n’est pas le sujet.
Bref, en ce qui nous concerne aujourd’hui, j’ai dernièrement mis au point une technique que j’ai expérimentée en parallèle, et qui tiendra une place importante dans mon ouvrage à venir. Pour celle-ci, j’avais besoin d’un condensateur fluidique suffisamment élevé vibratoirement pour « vitaliser » une image. Mon choix s’est porté assez naturellement vers l’huile d’onction de « La magie sacrée d’Abramelin le mage » qui, comme beaucoup le savent, est également utilisé dans d’autres traditions magiques comme la Golden Dawn ou encore L’A.A. d’Aleister Crowley. Je connaissais bien cet ouvrage, ayant longtemps travaillé sur ses palindrômes, et appréciant son contenu, je me dis que l’huile qui y est proposée ferait très bien l’affaire.
A l’époque où j’étudiais la magie sacrée, il y a plus d’une quinzaine d’années, j’avais déjà rencontré quelques difficultés en voulant fabriquer cette huile. En effet, si l’on suit les mesures données par Robert Ambelain dans sa traduction, on obtient une grosse boule de pâte, mais pas du tout une huile. D’ailleurs, chose curieuse, la recette donnée par Ambelain est souvent reprise telle quelle dans d’autres ouvrages postérieurs, sans jamais indiquer que le résultat ne sera pas à la mesure de l’attente. Le seul auteur que j’ai vu apporter une correction à la recette est Crowley, dans son Magick, où il mentionne qu’il a obtenu ce même résultat de « boule de pâte » (c’est rassurant, d’ailleurs ! Petit détail : Crowley ne se basait pas sur la version « Ambelain » mais sur la version « Mathers », preuve que l’erreur devait être attribué au manuscrit commun sur lequel ces deux auteurs se sont basés). De fait, à l’époque où je réalisais cette huile pour la première fois, j’avais simplement augmenté la dose d’huile pour obtenir une consistance huileuse.
Le fait est que, voulant bien faire pour mon nouvel ouvrage, je me suis replongé dans la recette mais cette fois avec une idée bien précise : reproduire au mieux la recette d’origine. Pour cela, quelques années d’étude comparée de différentes sources du texte d’origine allaient m’y aider. J’avais en effet, pour mon étude des palindrômes, réunis différentes versions :
- La traduction en anglais par Mathers du manuscrit de la bibliothèque de l’arsenal sur lequel Ambelain avait basé sa retranscription. Cette traduction date de 1883 et est donc la première traduction connue (ou moderne) de « La magie sacrée ».
- La retranscription en français de « La magie sacrée » par Robert Ambelain. Je parle de « retranscription » et non traduction, car le texte d’origine est déjà une traduction française d’un manuscrit hébreux du XVème siècle, lequel a malheureusement disparut.
- La traduction en anglais d’un autre manuscrit de la magie sacrée, présentant tout de même pas mal de différences par rapport au manuscrit de l’arsenal, semblant plus complet également (et réputé tel par de nombreux spécialistes d’Abramelin). Ce manuscrit se trouve à la bibliothèque de Leipzig, en Allemagne. Il est en allemand médiéval. Goerges Dehn en a fait une traduction en 2006 relativement bien traduite.
N’étant pas très à l’aise avec l’anglais, j’utilise généralement Google Traduction pour les passages qui me posent problème.
La première chose qui m’avait surpris en lisant la recette chez Ambelain, c’est la confusion entre deux plantes pourtant fort différentes, le galanga et le souchet. Mais pour bien que vous compreniez, voici le texte d’Ambelain :
« Vous préparerez l’Huile Sainte en cette manière. Prenez de la Myrrhe en larmes une partie ; de la Cannelle fine, deux parties ; de Galanga, une demie partie, et d’Huile d’Olive la meilleure possible, la moitié du poids de ces drogues. Vous mêlerez ces aromates suivant l’art des Apothicaires, et vous en ferez un Baume, que vous garderez dans un Vase de verre, dans l’Armoire de l’Autel. »
En note de bas de page, Ambelain précise :
« Le galanga ou Souchet, dit encore cyperus lonqus, ou souchet odorant dont les racines aromatiques et stimulantes étaient encore utilisées au XVIIIème siècle. »
En toute vraisemblance, Ambelain n’était pas botaniste ! En effet, le galanga est de la famille du gingembre (Zingiberaceae) c’est un bon stimulant, et il est utilisé comme épice en Asie depuis très longtemps.
Le « souchet odorant », quant à lui, est une plante marécageuse similaire aux papyrus. Il a longtemps été utilisé en parfumerie et en médecine, pour ses propriétés tonique et stomachique.
Mais il est clair que le galanga et le souchet sont deux plantes complètement différentes. Alors d’où peut bien provenir cette confusion ? Je pense connaître assez bien les plantes que l’on utilise en magie, et je n’avais jamais entendu parler avant du souchet. Par contre, je connais une autre variété de plante marécageuse qui a souvent été utilisée en encens, c’est l’acore odorant, que l’on appelle aussi « Calamus ». Au XVIIIème siècle, l’acore odorant était notamment utilisé dans la thériaque (un conte-poison célèbre composé de plusieurs plantes) sous un autre nom : schoenante. Aurait-il pu y avoir confusion entre ce terme et le « souchet » par Robert Ambelain, en relisant le manuscrit du XVIIIème siècle ? Je ne pouvais pas le savoir à ce moment-là.
Dans la traduction par Samuel Mathers, celui-ci ne s’embarrasse pas avec la moindre justification :
« You shall prepare the Sacred Oil in this manner: Take of myrrh in tears, one part ; of fine cinnamon, two parts ; of galangal, half a part ; and the half of the total weight of these drugs of the best oil olive. The which aromatics you shall mix together according unto the Art of the Apothecary, and shall make thereof a Balsam, the which you shall keep in a glass vial which you shall put within the cupboard (formed by the interior) of the Altar. »
(Tu prépareras l’huile sacrée de cette manière : Prends de la myrrhe en larmes, une partie ; de la fine cannelle, deux parties ; de galanga, une demi-partie ; et la moitié du poids total de ces drogues de la meilleure huile d’olive. Tu mélangeras ces aromates selon l’art de l’apothicaire, et tu en feras un Baume que tu garderas dans un flacon en verre et que tu mettras dans le placard (formé par l’intérieur) de l’autel.)
Mis à part l’avertissement d’Ambelain et sa confusion entre le galanga et le souchet, rien ne nous dit qu’il y ait une erreur de plante. Et même quand je prends la traduction de Georges Dehn :
“Take one part of the best myrrh, half a part of cinnamon, one part of cassia, one part galanga root, and a quarter of the combined total weight of good, fresh olive oil. Make these into an ointment or oil as is done by the chemists. Keep it in a clean container until you need it. Put the container together with the other accessories in the cupboard under the altar.”
(Prends une partie de la meilleure myrrhe, une demi-partie de la cannelle, une partie de cassia, une partie de racine de galanga, et un quart de l’ensemble du poids total de la meilleure huile d’olive fraîche. En faire une pommade ou de l’huile comme le font les chimistes. Gardez-le dans un récipient propre jusqu’à ce que vous en ayez besoin. Mettez le récipient en même temps que les autres accessoires dans le placard sous l’autel.)
Ici, il est toujours fait mention du galanga, mais quelque chose a changé : on ne parle plus de deux parties de cannelle, mais seulement d’une demi (et c’est tant mieux, car dans le mélange Ambelain – Mathers, la dominance de la cannelle est bien trop importante, car on ne sent quasiment que ça !). D’autre part, une nouvelle plante fait son entrée : « cassia ». L’autre nom de la casse, c’est le séné, une plante utilisée notamment contre la constipation. Du coup, tout cela rajoute à notre propre confusion ! Quelle est la bonne recette ?
Ma première idée fut de vérifier sur le manuscrit d’origine de la bibliothèque de l’arsenal. N’habitant pas Paris, j’ai demandé à une amie (Merci Nadia ! :-)) de se rendre à la bibliothèque nationale en espérant qu’ils auraient une copie, au moins sur microfilm, du manuscrit d’origine. Malheureusement, ce n’était pas le cas, mais mon amie a tout de même pu me mettre en relation avec une employée de la BNF qui s’est chargé de me reproduire le chapitre concerné à la bibliothèque de l’Arsenal, et me l’a envoyé par mail. C’est ainsi que j’ai pu vérifier que ni Mathers, ni Ambelain n’ont fait une erreur de traduction ! Dans cette traduction du XVIIIème siècle d’un original du XVème, c’est bien le terme « galanga » qui apparaît. Aucune erreur donc, en ce qui concerne ce manuscrit de la bibliothèque de l’arsenal.
Concernant le manuscrit allemand, on peut le télécharger ici (merci Fred MacParthy ! :-)) :
https://histbest.ub.uni-leipzig.de/receive/UBLHistBestCBU_cbu_00000038
Par contre, il faut dire ce qui est, c’est illisible ! Et en plus c’est du vieil allemand !
Mais je me suis aperçu que dans l’ouvrage de Dehn, il avait reproduit une petite partie du manuscrit, justement celle concernant la recette et là, stupeur :
Il est assez facile de reconnaître le mot « Myrrhen » pour « Myrrhe », et à l’emplacement où l’on devrait lire « galanga », ou un terme approchant pour le désigner (« galgant » en allemand.), on voit quelque chose qui ressemble à « talmus » ou « calmus » (le terme allemand pour calamus est « Kalmus »). Alors ? Que doit-on penser de tout cela ? Deux versions censément d’un même texte présenteraient des différences aussi flagrantes (il en est de même avec les palindrômes, complets sur le manuscrit allemand, et incomplet sur le manuscrit français et pour certains, présentant des différences importantes) concerneraient-ils une même source commune, ou l’une de ces sources auraient été seulement partiellement reproduite ?
En ce qui nous concerne, on peut en déduire que :
D’une part, les deux sources connues du manuscrit mentionnent chacune une recette bien que similaire, présentant pourtant des différences notables qui sont :
- Une distinction entre les différentes plantes utilisées. Myrrhe, Galanga, Cannelle pour la version du manuscrit de l’Arsenal transcrite par Mathers puis Ambelain. Et Myrrhe, séné, galanga et cannelle, dans la traduction de Georges Dehn. (je parle bien des traductions puisqu’il semblerait que l’original allemand diffère…)
- Une distinction dans les mesures de chaque plante, selon les traductions.
En cherchant une personne susceptible de me traduire le texte en allemand médiéval, je discutais l’autre jour avec mon ami Hervé Solarzic, lui exposant mes interrogations. Au cours de la conversation, il m’orienta vers le texte de l’exode, dans l’ancien testament, lequel indiquait la recette de l’huile d’onction donnée par Dieu aux hébreux. Et là, tout s’éclaira d’un coup !
En effet, voici ce texte[1] (Exode, Chapitre 30, verset 22 à 25):
« 22L’Eternel parla à Moïse, et dit : 23Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique, 24cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive. 25Tu feras avec cela une huile pour l’onction sainte, composition de parfums selon l’art du parfumeur; ce sera l’huile pour l’onction sainte. »
On ne peut ignorer ici l’étrange similitude avec notre recette ! Le « cinnamome aromatique » est de la cannelle. Le roseau aromatique, du calamus ! On y retrouve également l’huile d’olive, la myrrhe, et la casse (séné). On retrouve une idée similaire dans les mesures. Et finalement, est-ce bien étonnant ? On sait que l’auteur original du manuscrit serait un Hébreu du nom d’Abraham von Worms (ou peut-être un chrétien fortement érudit en matière de kabbale, selon Scholem). Il ne serait donc pas surprenant que pour choisir une huile d’onction « sainte », il ait repris celle du livre saint en particulier ! D’ailleurs, même dans la formulation de son huile, on y reconnait facilement le même « style d’écriture » que celle de l’Exode. Les composants sont les mêmes, il y a donc fort à parier que l’authentique huile d’Abramelin est en fait l’huile sainte de la bible !
Mais qu’en est-il alors de cette histoire de galanga reprise par tous les traducteurs ? Mon idée personnelle, c’est que le premier à avoir commis l’erreur fut le traducteur français du XVIIIème qui a écrit le manuscrit de la bibliothèque de l’Arsenal. Défaut de traduction, incompréhension du manuscrit source, que sais-je… Les traducteurs qui suivirent n’avaient aucune raison de creuser le sujet, ils se contentèrent de reprendre la traduction d’origine vu qu’ils n’avaient pas connaissance d’un quelconque autre manuscrit du même ouvrage. Et de fil en aiguille, l’erreur s’est propagée… Là où je suis perplexe, c’est par rapport à la traduction de Georges Dehn. Il est clair que son erreur a été volontaire, préférant reprendre le galanga des autres versions, plutôt que de traduire exactement ce qu’il y avait sur son manuscrit. J’avoue ne pas comprendre sa démarche.
Par contre, deux éléments nous ont finalement conduits à obtenir la recette originale qui, s’ils n’avaient pas été là, serait restée inconnue : l’erreur d’Ambelain en confondant galanga et souchet (mais était-ce une erreur ou bien Ambelain en savait-il plus sur cette huile qu’il ne pouvait en dire ?), et le passage reproduit par Georges Dehn dans sa traduction, présentant une recette avec le Calamus alors que sa traduction parlait du Galanga. Parfois, le « hasard » peut nous pousser à chercher la vérité…
Maintenant que nous pouvons affirmer à 99,99% avoir trouvé la bonne recette, il nous faut la réaliser. C’est ce que j’ai fait (qu’est-ce qui faut pas faire, me direz-vous ! ), et il aura fallu tout de même résoudre certains problèmes. Comme vous le savez, mon premier essai sur la recette transcrite par Ambelain fut une grosse boule de pâte. Si j’en crois le résultat de mes propres recherches, la bonne recette serait celle de la bible. Pourtant, à la traduction :
- 500 sicles de Myrrhe
- 250 sicles de cannelle
- 250 sicles de Calamus
- 500 sicles de séné
- 1 hin d’huile d’olive
1 sicle[2] (sicle du sanctuaire dans ce cas-là) équivaut à 14,5 gr. 1 « hin fait environ 4 litres. Donc 500 sicles, ça fait 7,250 kgs ! 250 sicles, c’est la moitié, donc 3,625 kgs. Au total, c’est donc 21,75 kgs de plantes, pour… 4 litres d’huile ! On retrouve bien cette bizarrerie de la recette de notre manuscrit qui veut faire une huile à partir d’une dominante de matière ! On peut retourner le problème dans tous les sens, ça ne marche pas ! Mais un indice se cache dans l’intitulé de chaque recette : « vous mêlerez ces aromates selon l’art de l’apothicaire, ou du « chimiste », ou du « parfumeur »… Plusieurs termes pour désigner la même profession, laquelle profession « travaille » les plantes pour en extraire l’huile essentielle ! C’est donc bien d’huile essentielle que l’on parle en définitive, et cela par contre, Crowley l’avait bien compris…
Dans le doute, j’ai réalisé 3 versions d’huile :
- La version avec galanga
- La version avec Calamus (sans séné)
- La version avec Calamus et séné.
La première version, avec le galanga, présente une dominante de fond très matérielle. Pour une huile censée nous permettre de contacter « l’ange gardien », elle a une fâcheuse tendance à nous ancrer à la terre, bien dans le matériel. Difficile donc de s’échapper de son influence pour s’élever. En aromathérapie, il est très rare que la dominante d’une composition soit la cannelle, en termes de quantité. L’huile essentielle de cannelle étant très forte, on en met généralement que quelques gouttes, au moins moitié moins que les autres huiles d’un même mélange. Du coup, dans ce mélange-ci, sa présence est trop prononcée et renforcée par le galanga. Ce n’est pas une huile qui nous élève…
La seconde version change du tout au tout. Le Calamus élève l’esprit et il change complètement le parfum de l’huile. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’il soit utilisé en analogie à la lune, pour se souvenir de ses rêves ou développer son intuition. La synergie de l’ensemble est plus légère que la version précédente, mais la dominante cannelle est toujours là qui nous ramène à la terre. Si j’avais à choisir entre ces deux premières versions, j’aurais certainement penché vers celle-ci.
Enfin, la troisième version est sans conteste la plus équilibrée. Douce et puissante à la fois, elle permet vraiment à l’esprit de « décoller ». Bien que le Séné ne présente pas d’odeur, je crois surtout que sa présence est nécessaire pour ses propriétés énergétiques et son action « évacuante » même si, il me semble, elle adoucit tout de même le mélange. D’ailleurs, bizarrement, la note dominante de cette version est une note de tête, donc liée à l’esprit, alors qu’elle ne contient aucun agrume (les notes de têtes sont souvent donnée par des agrumes).
J’ai testé les trois en méditations. Celle avec le galanga s’est vu peu probante, encore une fois, comme dit plus haut, elle était trop « terrienne » La seconde est déjà beaucoup plus intense, elle permet de se mettre en méditation relativement rapidement, même si au bout quelques minutes elle laisse une impression de « stagner », de ne pas pouvoir « aller plus haut ». Enfin, la troisième version permet vraiment de se mettre en état méditatif de manière rapide et « saine ». J’avais déjà eu une sensation similaire la première fois que j’avais testé de l’huile essentielle de rose pure. Cette troisième version a également une bonne action pour se souvenir de ses rêves, et elle nous débarrasse quasi instantanément de toutes énergies négatives qui nous alourdiraient.
Au niveau magique, en tant que condensateur fluidique ou pour « charger » les objets ou autres (c’est d’ailleurs le principe d’une huile d’onction), là encore la troisième version remporte le match haut la main ! Elle bénéficie même d’une action théurgique importante, qui nous permet d’accéder aux plans supérieurs (j’y vois encore ici l’action purifiante du Séné).
Après moults recherches, expériences et rebondissements j’ai aujourd’hui acquis la certitude d’avoir reproduit l’huile d’onction du rituel d’Abramelin, l’huile « sainte », objet de mes recherches depuis plusieurs semaines. Une fois les phases de tests réalisés sur les différentes versions possibles de l’huile, il est indéniable que l’huile sainte réalisée dépasse toutes mes espérances. Elle est absolument exceptionnelle, et bien plus encore après sa consécration.
Du coup, j’en ai réalisé un peu plus que ce que j’en avais besoin, et je vous propose d’en acquérir via ma boutique Internet. Et histoire que vous puissiez vous aussi tester son efficacité, j’y joins un petit rituel qui vous permettra de réaliser vous-même la consécration.
Qu’est-ce que vous pourrez faire avec cette huile ?
Vous pourrez charger avec elle chaque élément de votre rituel. Bougie, autel, bougeoir, etc. Vous pourrez également vous « oindre » avant chaque rituel. Son taux vibratoire exceptionnel en fait une alliée précieuse pour tous types de rituels.
Vous pourrez également l’utiliser avant une méditation, ou une pratique énergétique.
Cette huile a une capacité étonnante à nous débarrasser des larves et des entités négatives. Il reste encore bien des expériences à faire avec, alors n’hésitez pas à m’informer si vous lui trouvez d’autres propriétés.
Ses propriétés thérapeutiques en font un tonique et un antiviral puissant. Quelques gouttes au creux des poignets vous aideront à vous préserver des microbes et des virus (on en oignait les malades et les lépreux !).
Pour vous procurer cette huile élaborée par mes soins, rendez-vous ici :
http://www.paracelse-remedies.fr/pour-la-magie-ou-le-rituel/231-huile-d-onction-d-abramelin.html
Note : A l’heure où j’écris ces lignes, on vient de m’apprendre que d’autres chercheurs américains en sont arrivés aux mêmes conclusions que moi concernant l’huile d’Abramelin, cela faisant l’objet d’un article sur le Wikipédia US… L On m’objectera que si je connaissais l’anglais, j’aurais pu me passer de ces heures de recherches, mais je pense que le plaisir quand on cherche se trouve davantage dans la démarche que dans la réponse. Car la recherche elle-même est initiatique et nous fait passer par différentes informations qui nous enrichissent plus que si l’on obtenait la réponse toute cuite dans le bec ! J Le fait que d’autres soient arrivés aux mêmes conclusions que moi finalement, ne fait que me conforter dans l’idée que cette recherche se devait d’être menée aussi en France !
[1] http://saintebible.com/lsg/exodus/30.htm
[2] http://www.bibliquest.net/Bible/Annexes/ANO-Poids_et_mesures.htm